LE POLAR CULTE DE AKIMI YOSHIDA EN ÉDITION PERFECT

DÉJÀ DISPONIBLE EN LIBRAIRIE

« Une nuit au Vietnam, un mec de mon unité a complètement disjoncté. Il a chopé un M16 et il a tué trois de mes hommes.

- Il était shooté ?

- Je crois, ouais. Ils l’ont emmené dans un hôpital à Saïgon mais on a perdu sa trace. La dernière chose qu’il m’ait dite avant de disparaître, c’est... « Banana Fish ».

- Intéressant mais... si quelqu’un ou une organisation de ce nom existe, on aurait dû en entendre parler depuis le temps, non ? »

AINSI COMMENCE

BANANA FISH

Publié en 1985 au Japon, ce polar met en scène une Amérique qui ne fait plus rêver. Le Vietnam n’est pas loin et la guerre des pègres est toute près. Alors, chacun s’accroche à ce qu’il peut. Ash le premier, lui le petit chef de gang qui remonte la piste d’une curieuse drogue aux effets amnésiques :

Le Banana fish. La plongée dans ces bas-fonds newyorkais a pu faire songer à Voyage au bout de l’enfer de Michael Cimino. Même cerveaux marqués à jamais, même retour impossible. Mais cette perfect édition fera écho d’une autre façon pour une nouvelle génération de lecteurs qui, de The Wire à Breaking bad, est nourrie de ces héros fatigués qui n’ont de cesse de vouloir retrouver un sens à leur vie dans une société ne sachant plus quoi faire d’eux. Ainsi en va-t-il de Ash, et de ses potes Shorter et Skip. Impeccable engrenage, le manga d’Akimi Yoshida est un thriller suffocant qui vous attrape dès les premières pages. Cette œuvre de jeunesse pour l’auteure ne fait prodigieusement pas ses 35 ans, le style classique du trait restant d’une efficacité formidable. La mangaka se permet même un concentré de géopolitique américaine des années 1980, sous l’œil fasciné de deux personnages japonais pris au piège par les histoires de mafia qu’ils ne soupçonnaient pas. La fin des illusions sur ce grand frère pas si impérial. Brassant des références aussi éparses que J. D. Salinger ou les figures pop Sting ou Harrison Ford pour le design des héros, dépeignant des tensions homosexuelles qui influenceront les Boy’s love, Akimi Yoshida a signé un récit unique. Une singularité qui a participé à son immense succès au Japon où il fut classé meilleur manga en 1998 par le magazine Comic Link. Autant de bonnes raisons pour que nous vous proposions cette perfect edition. Le talent survit à tout. Même à une prise de banana fish.

ÉDITION PERFECT

Publié chez Panini manga entre 2002 et 2006, Banana Fish ressort aujourd’hui dans une édition

luxueuse au format 15x21cm. Très volontiers influencée à l’époque par les films américains tels Easy Rider, Full Metal Jacket, l’autrice en revendique l’influence ; Banana Fish explore les thèmes tels que le trafic de drogue, la prison et ses violences. Les récits de séries, de littérature ont alimenté depuis les références et l’imaginaire du lecteur. De fait, résolument précurseur dans ses thèmes, son écriture, son découpage, sa narration, empruntant autant au genre shôjo, shônen que seinen, Banana Fish est devenu au fil des années, un classique du polar seinen. Un classique du manga tout simplement.

  • Traduction entièrement revue
  • Édition double : chaque volume comporte 2 tomes de l’édition originale
  • Grand format (150x210mm)
  • Histoires courtes inédites en France
  • 1 carte postale exclusive dans chaque tome

BANANA FISH FUKKOKUBAN © 2018 Akimi YOSHIDA/SHOGAKUKAN

Partager